L’Italie est deuxième dans l’Union européenne pour nombre de vaccinations effectuées, par rapport à la population, et deuxième dans l’UE également en valeur absolue. Le retard initial touche progressivement à sa fin.
Dans un premier temps, le Ministre italien de la Santé Speranza avait fait valoir que l’Italie était le premier pays européen en termes de vaccinations, mais lors d’un nouveau contrôle, le personnel du ministre a porté des éclaircissements: l’Italie est deuxième dans l’Union européenne derrière l’Allemagne pour les doses absolues et deuxième derrière le Danemark en doses par rapport à la population. Jusqu’à présent, le Danemark a utilisé le 1,09 % de doses disponibles, soit deux fois plus que l’Italie.
En ce qui concerne l’Europe, l’Italie est quatrième en valeur absolue derrière le Royaume-Uni, la Russie et l’Allemagne et, encore une fois, cinquième en ce qui concerne la population après l’Islande, le Royaume-Uni, le Danemark et la Russie. Le ministère italien de la Santé estime toutefois que la comparaison avec la Grande-Bretagne et la Russie est inappropriée puisque ces deux pays ont un régulateur interne des médicaments tandis que l’Italie répond également à un organisme supranational, l’Agence européenne du médicament. La progression de la France reste très lente, s’arrêtant à 0,01% des administrations: un habitant sur dix mille. Tous ces pays, entre autres choses, ont des chiffres mis à jour aux dates précédentes par rapport à l’Italie.
A niveau mondial, Israël a vacciné le plus grand pourcentage de sa population, 17,14%, suivie par les Émirats Arabes Unis, Bahreïn et les États-Unis, ceux-ci à 1,6%. La Direction générale de l’OMS a aujourd’hui lancé un appel: l’Europe doit « faire plus » face à une « situation alarmante » aggravée par la circulation d’une nouvelle variante de Covid-19 initialement trouvée au Royaume-Uni. Selon Hans Kluge, directeur de l’OMS pour l’Europe « Il y a des mesures de base que nous connaissons tous et qui doivent être intensifiées pour réduire la transmission, réduire le fardeau des services de santé et sauver des vies ».
