Le marché des fusions et acquisitions enregistre une année 2019 décevante en Italie mais envisage un 2020 meilleur, même si les facteurs de risque au niveau économique ne manquent pas, à commencer par l’incertitude asiatique due au coronavirus.
Après 6 années de croissance quasi continue, le marché italien des fusions et acquisitions a en effet clôturé 2019 avec un fort ralentissement, en termes de contre-valeurs. Selon l’étude de Kpmg, malgré le fait que près de 1 000 opérations ont été achevées (991 l’année dernière), la valeur globale s’est arrêtée à 37,8 milliards d’euros, en forte baisse par rapport à 93,9 milliards d’euros en 2018 (- 60%). Il faut remonter à 2013 pour trouver des niveaux similaires.
Selon Mergermarket, la valeur moyenne des transactions est tombée en dessous de 150,9 millions en 2019, le niveau le plus bas depuis 2014 (il était de 136 millions). L’Italie contribue à 5,2% à la valeur globale des fusions et acquisitions en Europe, contre 4,4% en 2014.
Il convient de noter, au niveau consultatif, que le classement 2019 de Refinitiv (anciennement Thomson Reuters) montre une forte concurrence entre les banques d’investissement. Au niveau des opérations annoncées, Goldman Sachs mène le classement devant Mediobanca, Bofa Merrill Lynch, Jp Morgan, Morgan Stanley, Banca Imi. En termes de transactions, cependant, c’est Goldman Sachs elle-même qui est en tête du classement du conseil devant Jp Morgan, Mediobanca, Ubs, Bnp Paribas et Rothschild.
